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Expression de PD-L1 et réponse immunitaire chez les personnes vivant avec le VIH atteintes d’un cancer bronchique - 21/12/15

Doi : 10.1016/j.rmr.2015.10.173 
C. Domblides , M. Antoine, T. Vieira, P. Crequit, A. Rodenas, C. Hamard, J. Cadranel, A. Lavolé, M. Wislez
 Service de pneumologie, hôpital Tenon, Paris, France 

Auteur correspondant.

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Résumé

Introduction

Le pronostic du cancer bronchique non à petites cellules (CBNPC) est sombre chez les personnes vivant avec le VIH (PVVIH). Des avancées thérapeutiques ont été faites dans la population générale en termes d’immunothérapie ciblant notamment le checkpoint immunitaire PD-1/PD-L1. Nous avons étudié l’expression des biomarqueurs associés à ce checkpoint chez les PVVIH atteints d’un CBNPC.

Méthodes

Les données étaient issues de patients PVVIH ayant un CBNPC, de tout stade, diagnostiqué consécutivement entre 1996 et 2014, ayant une biopsie disponible. L’expression tumorale de PD-L1 était analysée en immunohistochimie par 2 anticorps (clone E1L3N, Cell Signaling et clone 5H1, L Chen, Yale University) ainsi que celles de CD3 (clone SP7), CD4 (1F6), CD8 (C8/144b please provide the external repository name for the object), CD20 (L26), CD163 (10D6) et MPO (59A5 [WM1]). Le score utilisé était le % de cellules positives/surface. Pour PD-L1, le marquage était considéré positif lorsque le % de cellules tumorales positives était supérieur à 5 %. Ces résultats ont été comparés à ceux d’une population de 54 patients atteints de CBNPC non-VIH.

Résultats

Trente-quatre biopsies étaient disponibles dont 44,1 % chirurgicales. Il y avait 88,2 % d’hommes, avec un âge médian de 51,1ans, et 76,5 % d’adénocarcinomes. Six pour cent étaient mutés EGFR, et 8,8 % mutés KRAS. Le taux médian de CD4 était de 480/μL (86–1120) et 64 % avaient une charge virale indétectable. Six tumeurs (17,6 %) présentaient une expression de PD-L1 avec l’anticorps de Cell Signaling, et 3 (8,8 %) avec celui de L. Chen. La comparaison des PVVIH et des non-VIH ne montrait aucune différence d’expression de PD-L1 entre ces 2 populations, pour les 2 anticorps (p=0,41 et p=0,54) mais il existait une infiltration plus importante en CD8, CD20 et CD163 chez les PVVIH (Tableau 1).

Conclusion

Les CBNPC des PVVIH avaient un infiltrat plus important en CD8, CD20 et CD163 que les non-VIH mais exprimaient PD-L1 de la même façon. Ceci suggère la possibilité de réaliser des essais évaluant les immunothérapies dans cette population.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

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© 2015  Publié par Elsevier Masson SAS.
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Vol 33 - N° S

P. A109-A110 - janvier 2016 Retour au numéro
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